dimanche 29 avril 2012

la saloperie du dimanche

Prenez votre cahier,vos stylos, votre calculatrice : aujourd'hui exercices de mathématiques modernes



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Je reprends les copies dans une semaine

samedi 28 avril 2012

Tyler Butler

Dans la série des passés inaperçus l'an dernier et bien partis pour rempiler cette année, je demande le petit gars Tyler Butler. Que voulez-vous, la loser attitude on l'a ou pas.Pourtant, c'est  pas faute de lui filer sa chance hein. Le mec on lui a fait sortir son album en 2011 avec huit morceaux. Ça aurait pu cartonner mais non, je ne sais pourquoi mais personne ne s'est précipité sur son disque.
 Enfin non, j'en connais au moins une des raisons : la pochette était un cauchemar marketing.
Non pas que la gueule à Butler soit particulièrement atroce mais alors ce fond bleu pastel sur un décor tout droit sorti de la fin d'evil dead 2 et ces bois de cerf ou plutôt de caribou collés à sa tronche ne sont pas particulièrement engageant. Ajouté à cela le fait que Butler ait l'air d'avoir la tête dans le fondement et vous comprendrez mieux le pourquoi de cet insuccès.
Les mecs de Yerbird records eux l'ont bien compris. Pour ce faire ils ont décidé de le ressortir avec une pochette différente. Bon pour tout vous dire ils ne se sont pas trop creusés la tête non plus hein. Que faire comme pochette quand vous tenez un disque acoustique rappelant le meilleur des Palace. Pas difficile : vous adaptez celle du meilleur album folk sorti ces dernières années au style du disque que vous proposez. A savoir la pochette du I wish I was an eagle de Bill Callahan en moins bucolique, travaillée par l'hiver. Ensuite, pour faire moins rat : vous ajoutez deux morceaux. Dans la même tonalité évidemment. Après vous laissez diffuser l'album via bandcamp. Un peu de pub par ci par là. Quelques blogs s'en empareront pour le diffuser à plus grande échelle via des plateformes type megaupload et le tour est joué. Vous tenez là un futur succès planétaire.

Sauf que là c'est encore parti pour se planter.

Pas la faute au contenu cependant : un folk magnifique rappelant quelque part le days in a wake d'Oldham période Palace Brothers. Enregistré en hiver, chez lui,de façon complétement dépouillée, sans overdubs, rien, que dalle par un self-made man sachant utiliser un nombre ahurissant d'instruments mis à sa disposition : sa guitare, sa voix et ce qui semble être un bandonéon en fin de course (A vrai dire je ne parviens pas à identifier vraiment ce que c'est) et un piano. Parfois on entend le concours d'un bassiste mais pas sur tous les morceaux, Butler ne pouvant se permettre le luxe de coller des arrangements à la Brian Wilson sur tout le disque. Faut pas déconner non plus. Parfois même c'est Phil Spector qui s'invite. Sur house painter c'est plus que flagrant : l'ajout du feu d'artifice par dessus la guitare électrique provoque un mur du son démentiel.

Ok je l'avoue : je raconte n'importe quoi pour rendre attractif un album d'une austérité maladive, fait de bric et de broc et enregistré dans la cuisine avec un magnétophone tout pourri e une voix limite cassée. Pourtant winter king mériterait au moins une couverture médiatique aussi importante que, au hasard, le dernier Spiritualized (qui soit dit en passant est un des autres sommets de cette année 2012). Malheureusement pour Tyler Butler gratter quelques accords sur sa guitare seul dans sa cuisine est vachement moins vendeur ou crédible que de s'enfiler de la farine dans le pif à longueur d'années et pondre un album à l'ambition démesurée. Pourtant, et c'est là que Butler est vraiment con, de la poudreuse, il y en a partout dans winter king. Suffit de savoir l'utiliser à bon escient. Plutôt que de s'enfiler des clopes et picoler de l'alcool de caribou à longueur de journée.

 Ecoute sur son bandcamp

lundi 23 avril 2012

Ty Segall White Fence

Besoin d'un remontant après la grosse baffe reçue hier ?
Vu la gueule des résultats va falloir un truc âpre, qui remette sur pieds dès la première gorgée. J'aurais bien proposé youth against fascism des Sonic Youth mais bon...bateau même si terriblement d'actualité.
Non, va falloir quelque chose de plus décapant, vivifiant, qui remue tripes, boyaux, jambes, etc....
Vous devez vous en douter, j'ai un remède putain d'efficace contre cette morosité ambiante. Un album vitriolé puisant aux sources du rock, du garage-rock, du lo-fi même.Un disque qui ferait groover n'importe quel électeur frontiste, fait par des blanc-becs en hommage au rock des années 60.
Le premier qui me sort : "quoi ??!!! t'as écouté le nouvel album de Jack White ??? et tu l'as trouvé comment ??" se prend ma savate dans la gueule.
Non mais là soyons sérieux : va au moins me falloir une bonne dizaine d'écoutes voir plus du hair de Ty Segall & White Fence pour me remettre sur le dur.
Bon y a tout de même vachement d'avantages à l'écouter cet album. Outre le fait qu'il soit excellent de bout en bout, il est court (29 minutes au compteur), bourré à craquer de mélodies, de références sans que ça ne devienne encombrant. Tous les groupes importants garage-rock (et pas que) des années 60 y passent : les Seeds, les Sonics, le 13th Floor Elevators, Syd Barrett, Can, Captain Beefheart et j'en passe. Hair se veut donc un putain d'hommage à cette grande époque mais revue par le prisme des Pixies. En gros : trois/quatre idées par seconde sur des morceaux de trois minutes à tout casser. Ça pourrait paraître fatigant mais pas du tout : ça se barre un peu dans tous les sens mais le travail sur le son est tellement âpre, tellement raide ( ils ont du ne garder que la notion de garage dans garage-rock, même la notion de lo-fi paraît ici superflue) que hair finit par passer tout seul comme une bonne lampée de whisky. Ça arrache la gueule au début mais devient délicieux au fur et à mesure des écoutes.
Bon,  je ne dis pas que nous tenons là un album important de cette année 2012.
Non.
Mais il s'agit d'un disque qui  file une pêche mémorable, permet d'envisager les trente prochaines minutes de façon plus....combative et finit par illustrer de façon concrète l'adage Funkadelicien : free your legs & your mind will follow. Enfin un truc comme ça quoi.
 

dimanche 22 avril 2012

la saloperie du dimanche

Aujourd'hui soyons raccords avec l'actualité. Il paraîtrait que ce jour, il y a de la lumière, du café chaud, des personnalités et surtout plein de feuilles de PQ dans les bureaux de vote. Alors pour fêter la réouverture quinquennale de ce lieu convivial, une petite chanson fédératrice et de qualité semblait la bienvenue.
C'est chose faite avec cet excellent 45 tours empli de joie et de félicité.
Alors merci qui ???

lundi 16 avril 2012

Je suis (encore) décevant

Autant le dire tout net : je me ramollis.
Kevin Tihista : pop.
Ruby Throat : folk
Julia Holter : pop
Junipers : pop
Bon il y a bien un disque de métal (pas terrible qui plus est) chroniqué ces derniers temps, mais autrement : rien. On nage dans le marasme là. On se fait chier grave.
Ça fait combien de mois que j'ai pas fait de note sur un disque d'ambient bien chiant, de plus de trois heures avec seulement deux morceaux au compteur ??? Combien de temps que j'ai pas fait de note sur un mec, dépressif chronique sous subutex, qui enregistre sa musique tout seul dans son coin avec son PC, ses samplers, sa guitare et qui te sort un truc beau à chialer mais à se pendre tant tu te fais chier si tu n'y es pas préparé  ??? Hein ???
Je faiblis, je vous le dis.

Alors je m'en vais de ce pas me ressaisir.
M'en vais vous faire une note sur un gars qui vient de sortir un triple album d'ambient composé de neuf morceaux et d'une durée approximative de deux heures.
Faisez pas la gueule, l'album est superbe.
Et puis ce n'est pas qu'un disque d'ambient hein. C'est aussi de l'abstract et de du drone.
Chouette programme non ?
Comme tout bon électronicien qui se respecte, Fabio Orsi, malgré des origines italiennes, est berlinois.
 Encore ???!!!! me direz-vous. Ben ouais, il est certains clichés dont on a du mal à se défaire. Celui qui voit qu'un bon album de musiques électroniques vient forcément de Berlin a la peau dure. Et ce n'est pas avec the new year is over que ça va changer. Mais bon, rassurez vous, comme je l'ai écrit plus haut, ce n'est pas de la minimal techno ou du dub façon Maurizio, c'est de l'abstract, du drone. De la musique pas drôle,chiante et répétitive en somme. Pour ceux qui ne veulent pas se donner la peine d'entrer dedans.
Et je l'affirme avec une objectivité rare : il serait tout de même dommage de se priver d'un tel plaisir.
 A l'instar de Troum,  Fabio Orsi réinvente des paysages fascinants en deux coups de cuillères à pots avec guitare et PC de rigueur. Dès the new year is over (yep) on retrouve les paysages lunaires, désertiques, de Yellow6. Une guitare bradycardisante sur le point de claquer, quelques trémolos de survie, un ou deux effets et votre appartement de merde n'existe plus, vos gros cons de voisins n'existent plus, votre vie n'est plus, vous n'êtes plus qu'abstraction et ce pendant onze minutes.
Vous l'êtes un peu moins sur les onze suivantes, très tribales et dronesques, mais Orsi se charge à nouveau de vous paumer littéralement, de ne faire de vous qu'une entité vaporeuse tantôt flippée à coups de dark ambient à la Troum (glüh), tantôt sereine avec une sorte d'ambient maritime à la Aidan Baker ou Current 93 ( le grandiose permanent mark). N'allez pas croire que l'album ne balance qu'entre ces deux pôles, certains morceaux montent de façon progressive et deviennent  tendus voir limite bordéliques (endlisch), d'autres tournent à vide et deviennent chiants au possible à force de surplace (the lonesome era part 2). Pourtant, hormis ce titre peu intéressant,  la force d'Orsi est qu'il sait faire évoluer ses morceaux de façon passionnante. Il y va à son rythme, par couches successives, créant une sorte de mille feuilles ambient qui varie en fonction des idées apportées par Orsi. Sur les trois disques et les neuf morceaux présents il n'y a véritablement qu'un seul échec, qu'une seule fois où Orsi semble ne pas avoir d'idée précise où emmener son morceau. Les dix minutes semblent en faire vingt et confirment que l'ambient/drone peu parfois être un tantinet pénible. Cependant il ne s'agit que d'un seul morceau, placé quasiment à la fin de l'album hein. Le reste est au minimum excellent (le premier disque et deux titres du troisième) voir remarquable (le second et ses deux morceaux ambient d'une vingtaine de minutes chacun).
 The new year is over c'est, pour l'instant, ce qui s'est fait de mieux en matière de drone/ambient cette année, c'est un disque fait avec amour par un mec seul qui ne savait pas quoi foutre de ses instruments. Qui ne sait pas jouer de la guitare de façon conventionnelle mais sait en revanche très bien en sortir les sons adaptés à son mode de fonctionnement. C'est également un gars qui a écouté la discographie de Maeror Tri ou Troum jusqu'à plus soif et a su en tirer l'essence. Bref, comme disait la philosophe italienne des années 80, Enzo Enzo, c'est juste quelqu'un de bien.
Autrement il n'est pas seulement bon musicien cet italo-berlinois, il fait aussi de la photo et s'en sort plutôt bien. Son travail peut se voir ici.

dimanche 15 avril 2012

la saloperie du dimanche

Felix Gray est un puits sans fond, une source inépuisable auprès de laquelle je n'hésite pas à m'abreuver.
 Que voulez-vous, quand un homme concentre autant de qualités, on ne peut que se mettre  genoux et remercier le divin créateur de nous avoir envoyé un tel génie. Soyons tout simplement objectif : Felix Gray est l'incarnation du divin, ni plus ni moins. Felix Gray, j'ose l'affirmer sans honte, est un des plus grands poètes du siècle dernier. Prenez au hasard, mourir pour elle. Que n'offrirais-je pour avoir écrit ce vers :
"Les sanglots longs des violons de l'automne
Blessent mon cœur."

Du génie pur et simple.

Ailleurs, c'est Céline qui lui souffle ce trait de génie :
"Jusqu'au bout de la nuit des temps
Mis à part elle rien n'est vivant".

Mais je vous vois venir avec votre mauvais esprit, oiseaux de mauvais augure. Plus loin dans ce chef-d'oeuvre quand il affirme ceci :
"J'aurais changé les silences en musique"
je reste persuadé que n'importe quel esprit retors aurait changé l'ordre des mots. Tout cela pour être méchant. Gratuitement qui plus est.
Vous n'êtes qu'une bien belle bande de fieffés salopes. Vous ne me méritez pas et encore moins Felix.
La saloperie ne vous salue point.

lundi 9 avril 2012

la saloperie du lundi


Aujourd'hui c'est lundi de Pâques.
La jésurrection se passe de paroles.
Une musique (sublime),un court-métrage (sublimissime) et le miracle a lieu.
Gloire à moi-même.

mardi 3 avril 2012

un jour en psychiatrie service addictologie

- Bonjour,
bienvenue en centre d'addictologie, vous venez pour quelle raison ??
- Une désintoxication madame.
- Quel produit ??? alcool, héroïne, cocaïne, cigarette, cannabis, chocolat, onanisme ???
- Non madame. C'est autre chose.
-Ah ???
-Oui, j'ai contracté une addiction à un produit inconnu jusque là  : le Kevin Tihista's Red Terror. C'est une nouvelle forme d'addiction. Essentiellement  musicale, à base de voix, de guitares, principalement. J'avais déjà eu des symptômes similaires il y a quelques années avec un autre objet dans le même style mais là je crois que c'est pire.
- Quel était cet objet, Monsieur....... ????
- Myrrhman madame.
- Oui. Mais quel était cet objet ?
- There's never been a crowd like this que ça s'appelait. L'auteur de ce méfait se faisait appeler Richard Davies. Une bien belle crevure ce Davies, je vous le dis. Des mois voir des années de désintox qu'il m'a fallu pour m'en dépêtrer. Il m'en reste quelques traces d'ailleurs. Je me rappelle avoir eu des symptômes similaires avec un certain John Vanderslice, autre belle pourriture tiens.
- Ahhhhhhhhhh oui en effet, j'ai souvenir d'avoir aidé certains névrosés à s'en débarrasser. Traitement difficile par ailleurs,certains en sont morts. Et là, si je vous comprends bien, vous me dites que c'est pire ?
- Oui. OUi. OUIIIIIIIIIIIIIIIIII.
- Doucement. Ce n'est rien, prenez ceci, ça vous aidera à vous détendre.
- M-m-merci.
- Allez, monsieur, racontez moi tout.
- Bon, je me lance parce qu'il faut crever l'abcès tout de suite, ne pas le laisser suppurer...
par où vais-je commencer ???  Probablement par le choc que vous vous prenez quand cette enflure de Kevin, en guise d'introduction,  scande ceci  :
 No one's going to leave you ever again, 
I will be here with you until the end/ my friend once said....
 Now there's a million reasons why she's leaving/ Number one she hates the fact that I'm breathing
Not to mention all the drugging & tricking/Well to me that's just a typical evening...
vous savez, en vous prenant ça dans la tronche, que vous allez avoir du mal à vous en remettre.Que le chemin en sa compagnie va être long, la désintox très mais alors très difficile. Vous vous dites que le dernier à avoir écrit de telles vacheries aussi brillamment a fini dans vos albums de chevet mais aussi avec un AVC ( à croire que trop de matière grise finit par provoquer de graves lésions) . Plus loin sur bats quand il entame le refrain :
i gave her one good reason to stay here,
 she gave me two better reasons to leave,
on se dit que décidément, ce Kevin, il a tout compris quant aux rapports humains. De l'humour, noir anthracite si possible, il en a à revendre à la pelle.Et le dissémine tout au long d'on this dark street.
En revanche il sait aussi être sérieux, avoir une écriture fine, observatrice et absolument terrible, très proche en cela d'un JohnVanderslice, cette enflure de crevure.
Quand il écrit sur don't let him in :
My mother's crying/Which always make me cry
She said this man is poison/He destroyed all our lives 
ou encore :
He knocked my mother down / Right there in the kitchen
He was on top of her / I dug that knife beneath his chin.
c'est le cellar door ou encore song of the good wife qui apparaît en filigrane soit la finesse d'observation  de Vanderslice plus la cruauté de Knox.
Dans ce cas là, je vous le dis clairement : comment voulez-vous que je m'en sorte ???
- En effet, ça ne va pas être simple. Le cas paraît plus difficile encore que Davies. Pour ça je ne vois guère que.....
- Mais attendez, je n'ai pas fini : je ne vous ai parlé que des paroles, pas de la musique. Parce qu'en plus cette salope de Kevin Tihista est un excellent musicien/mélodiste. Non seulement cette raclure navigue dans les mêmes eaux qu'un Richard Davies ou encore un Elliott Smith concernant l'aisance mélodique mais musicalement on entend dans on this dark street des bribes de Nick Drake période bryter later (micky), de House Of Love (bats), The Beautiful South première époque (teenage werewolf) et tout ce qui constitue le haut du panier en matière de pop. En y prêtant même bien l'oreille on est capable d'y déceler du Prince (N carolina a des faux airs de diamonds & pearls). Je vous le dis : il est pas humain ce type.
- ....
- Et le pire là-dedans c'est qu'il a attendu huit ans avant de pondre un tel truc. Huit années pendant lesquelles il a dégraissé sa musique, acéré sa plume pour aller à l'essentiel. Un album de dix morceaux à obédience acoustiques, mélodiquement imparables. Vous comprenez : quand j'ai vu la pochette, inoffensive comme y a pas, je me suis pas méfié moi... qui se méfierait d'un chien dans la neige ??? Personne vous m'entendez ??? !!!   PERSONNE !!!!!
 j'avais mis des années à me défaire de Davies,  mais là je suis désespéré, aidez-moi, faites quelque chose....
- Bon écoutez monsieur Myrrhman, votre cas constitue effectivement une urgence psychiatrique. Je me renseigne auprès du service du Dr Garou, savoir s'il reste une place disponible. Je crains malheureusement que vos lésions soient irréversibles. Il en a soigné des cognés mais un cas comme le votre sera un véritable défi pour lui. Laissez moi lui parler.....

dimanche 1 avril 2012

la saloperie du dimanche

Dimanche 1er avril. Dimanche 1ER AVRIL. DIMANCHE 1ER AVRIL, bordel de merde !!!!!
La saloperie ne pouvait pas passer à côté de cette date historique.
Mais étant quelque peu pervers j'ai changé  la règle en ce jour béni.
C'est toujours les mêmes chédeuvres uniques, sortis par de grands artistes oubliés sauf qu'aujourd'hui, il s'agit d'un artiste respectable ayant sorti de grands disques. Le "problème" doit probablement venir des années 80. L'artiste en question s'y étant légèrement perdue. la preuve avec ce morceau sublime, groovy en diable et absolument prophétique :
tirez pas sur l'ambulance
je suis déjà dans le trou
tirez pas sur l'ambulance
je suis presque à genoux.