vendredi 30 mars 2012

Bezoar

Baisoir [n.m Bé-Zoar] : lieu (bar, boîte échangiste, rue, maison) où est pratiqué l'échange de liquide séminal avec consentement plus ou moins mutuel entre adultes consentants majeurs et vaccinés.

Béroard  [n.f Bé-roar ou K-sav] autrement connu sous le patronyme Jocelyne Béroard : lieu (bar, boîte échangiste, rue, maison, tout cela dans Lavil) où est pratiqué l'échange de liquide séminal avec consentement plus ou moins mutuel entre adultes consentants majeurs et vaccinés.

Ah ben non, tiens, merde, cette définition ne fonctionne pas franchement dans le cas présent (Jocelyne si tu me lis, sache que....oh et puis non.........rien)
Passons à une autre alors :
Bézoar [n.m ou n.f Bais-soir] : lieu (bar, boîte échangiste, rue, maison) où est pratiqué l'échange de liquide séminal avec consentement plus ou moins mutuel entre adultes consentants majeurs et vaccinés.

Est-ce vraiment adapté dans le cas présent ?
Peut-être bien dites donc.

 Bezoar, groupe américain sort son premier album ces jours-ci. Sorte de foutral de foutre dans lequel se retrouvent pêle-mêle partouzés le blues, le metal, le psyché, le tout sous haute influence divine du  Reverend Bizarre.
Oh putain, bordel de bon dieu de moi-même, ça m'a l'air bon ça , non ?!!
Vous savez quoi ? N'y allez pas. Enfin, vous pouvez tenter. Mais n'allez pas dire que je ne vous ai pas prévenu. L'album, hormis deux sorties de route plutôt bienvenues est des plus convenus. Un doom métal bien foutu mais plutôt banal sous haute influence psyché avec quelques réussites, beaucoup de choses entendues ça et là en mieux, des solis  tout droit sortis du manuel de la guitare par Joe Satriani  et deux morceaux psycho-acoustico-blues pas piqués des hannetons qui valent à eux seuls le détour.
Disons que pour toute personne réticente à ce genre de musique wyt deth peut être une porte d'entrée sympa. C'est pas trop violent, pas trop désespéré mais pas trop bien non plus. Disons que ça fait comme si c'était joué sous l'emprise des drogues. Comme si, hein. Camomille, verveine, valériane, passiflore, melisse, enfin voyez le genre. Des trucs d'une violence inouïe, à  laisser toute la troupe de Bardo Pond sur le carreau tellement t'as l'impression d'être stone.
Je dis pas que c'est soporifique non plus  mais ça aurait mérité d'être un tout petit peu plus extrême cette affaire là. L'emprise de Reverend Bizarre ou Bardo Pond est tellement prégnante qu'elle finit par annihiler toute originalité. Reste un savoir-faire indéniable, qui rend l'album plaisant, audible. 
Le problème c'est que Wyt deth manque tellement de folie, de démesure, qu'on finirait presque par le ranger dans la catégorie  musique d'ascenseur pour  doom. Et ce qui la fout encore plus mal,  comme je l'aidéjà dit plus haut,c'est que les deux véritables réussites de l'album n'ont rien à voir avec le doom mais semblent tout droit sorties d"'un disque du Gun Club.
Alors Bezoar, si vous me lisez, je veux bien devenir votre agent artistique mais à une seule condition :  que vous ne fassiez plus que du blues.
Et que vous changiez votre blase parce qu'en France je suis pas sur que ça va être possible là. Voyez Dick Rivers : vous en avez entendu parler ailleurs qu'en France vous ?? Ben  non. Faut avouer que rivière de bites aux States, ça l'aurait fait moyen.
Bon je vous laisse, mais si vous voulez me joindre, passez par le blog. Merci.


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