jeudi 26 janvier 2012

the end

Comme vous avez pu le constater ce blog était en sommeil. Les ennuis s'accumulant, celui-ci va se prolonger peut-être définitivement. Plus la tête à ça. En vrac, certes, mais plus la tête à grand chose.
A bientôt je l'espère mais je doute.

lundi 16 janvier 2012

Sucide is painless

2012 est à peine entamée que déjà elle  te fait chier. L'espoir est un mot que tu as banni de ton vocabulaire en ce début d'année, tu es au fond du trou et tu ne sais quoi choisir comme accompagnement musical pour mettre fin à tes jours de façon digne.
Myrrhman, conseiller funéraire musicothérapeute spécialisé en autolyse, est là pour te conseiller. A voir ta mine éteinte, ton regard triste de chien battu, je sens que tu recherches quelque chose de doux, duveteux voir enveloppant. Assieds toi, ferme les yeux, laisse tes sens aller et venir au gré de tes non-envies, laisse la dépression venir à toi à pas feutrés, j'ai ce qu'il te faut.
Sorti en janvier 2012, autant dire hier, Scissors & Sellotape a conçu for the tired and ill at ease spécialement pour toi. John McCaffery, l'homme derrière Scissors, a appris pour ton année 2011. Il s'est directement branché sur ton activité thymique et a décidé de quitter sa riante Australie natale pour migrer vers les contrées brumeuses et cafardeuses d'Angleterre afin d'adapter sa musique à  l'humeur du moment. Pour cela il lui a suffi de peu de choses : un piano, un sampler, un ordinateur et beaucoup de talent. Par chance, il a les quatre. Avec les samplers, il crée un velours feutré, fait de craquements, de crissements, d'accidents doux. Un fond sonore ouaté, sensible, comme une chute au ralenti. Les sens se relâchent, doucement, les yeux se closent, le corps se détend, ne connaît plus la pesanteur, la conscience s'élève à mesure que le disque défile. La présence du piano, léger, délicat, apporte une touche mélancolique à l'ensemble, de façon à nous faire quitter ce monde paisiblement, avec une pointe de tristesse  mais juste ce qu'il faut pour ne pas avoir à regretter son geste. On entrevoit la beauté de ce monde qu'on a fort peu connu en y réfléchissant bien. Pendant quarante trois minutes Scissors & Sellotape sera le compagnon de route idéal d'un voyage qui sera certes imparfait, mais apaisant.
Alors qu'en penses-tu mon ami ?
Tu es conscient d'avoir gâché ta vie jusque là, alors ne rate pas ta sortie.
Dans ma grande bonté, je te laisse écouter deux extraits de cet accompagnement spirituel au-delà de toi-même. Tu les trouveras ci-dessous.
Autre chose encore, un dernier conseil. Pour ton autolyse, choisi quelque chose de long, pendant lequel tu resteras conscient afin de profiter pleinement de ce moment de bonheur qu'est for the tired and ill at ease. Une fin brutale risquerait de gâcher ce doux rendez-vous.
Ne me remercie pas, je suis là pour ça.

dimanche 15 janvier 2012

la saloperie du dimanche

Ahhhhhhhhhhhhh les années 80. Que reste-t-il de cette fabuleuse décade ? les coupes de cheveux fabuleuses, les chorégraphies sublimes, cette atmosphère brumeuse bleue métallique. Et ces tubes interchangeables.
Pour ce dimanche, je vous propose un worst of. Un condensé des qualités évoquées ci-dessus.
Bon ok, ça va presque faire classique, gentillet même, comparé aux dernières horreurs postées en ce lieu mais.... Linda William, pour ceux qui auraient la mémoire courte, c'est tout de même quelque chose. Clone de Jeanne Mas, paroles prophétiques ( vous remarquerez l'usage du double A dans le refrain) et sulfureuses :
Tu n'as d'autre soleil
(Ha-Ha) (Ha-Ha)
Que tes lèvres trop rouges
(Ha-Ha) (Ha-Ha),
clip à l'érotisme soft sous 9 semaines et demi, musique impersonnelle fabriquée à la chaine, production standard la-batterie-c'est-formidable  et enfin coupe capillaire à chier, l'autre soleil de Linda William méritait amplement de faire parti des saloperies du dimanche.
C'est désormais chose faite.
Loué sois-je.

vendredi 13 janvier 2012

RIP

Puisque nous venons d'apprendre la fin du triple A français,consolons nous avec le double norvégien.

jeudi 12 janvier 2012

carbone 14 my dear

Ça fait combien d'années que Coil n'est plus ?
Sept ans déjà que Balance s'est vautré lamentablement du deuxième étage tel un Mike Brant underground.Sept années que leur musique n'est plus, qu'en matière d'électro barrée, malsaine, je me fais royalement chier.
Que reste-t-il de l'héritage de Coil ? pas grand chose malheureusement. Coil faisait du Coil. A savoir une musique relativement indescriptible, intemporelle, couvrant trois décennies mais dont le spectre va bien au-delà, entre expérimentations sauvages et ardues parfois inaudibles (constant shallowness, ANS, plastic spider things), beautés crépusculaires (music to play in the dark 1, black antlers, moonsmillk), drones hypnotiques (time machines et ses formules médicamenteuses) et albums un chouïa plus abordables pour l'auditeur aventurier ( love's secret domain, horse rotovator). Leur musique n'avait et n'a aucun équivalent à l'heure actuelle.
Et au niveau descendance, qu'en est-il ?? Pas grand chose ma foi. Hormis quelques traces dans la discographie de Demdike Stare, jusqu'à ce jour, il n'y avait quasiment rien.
Puis j'ai jeté une oreille au groupe anglais d'Edimbourg Young Hunting et leur nouvel EP the night of the burning. Et je suis tombé un peu sur le cul. Là, sur embers from the pyre, c'est the snow (LSD) qu'on entend, sur spiritual abandonment c'est are you shivering ou brocolis revisité par Dead Can Dance, ailleurs c'est un hybride Kate Bush/Coil qui saute aux oreilles.Chaque idée, chaque note, chaque arrangement de cet EP fait référence au groupe de Peter "Sleazy" Christopherson et John Balance. Dois-je parler du chant ? Cette façon de susurrer ses cauchemars à l'oreille de l'auditeur  pour mieux nous plonger dans une torpeur stuporeuse est directement pompée sur le phrasé si particulier de Balance. Mais alors pourquoi parler de Young Hunting si c'est pour en dire pire que pendre ? Parce qu'au delà du pompage en règle de l'oeuvre de Coil, cet EP est très bien foutu. Equilibre parfaitement maîtrisé d'expérimentations et de mélodies, distillant une atmosphère totally british, parfois malsaine, un peu grandiloquente sur les bords (entrance from...), the nigt of the burning révèle un groupe à forte personnalité qui, s'il n'explore pas encore de territoires vierges, revisitent plutôt bien ceux si particulier de Coil, Throbbing Gristle, Current 93 et autres groupes expérimentaux des années 80.
Il paraît seulement incroyable, quand on lit le peu de renseignements que l'on peut glaner ça et là, que Marc Dall et Alex Ander n'aient jamais entendu parler de Coil jusqu'à récemment. Peut-être nous prennent-ils pour des blaireaux que j'en serais qu'à moitié étonné. Mais bon en attendant leur EP est prometteur et m'est avis que s'ils cherchent une structure pour les éditer, Durtro le label de David Tibet devrait les abriter pour un bon bout de temps.
Ci dessous, extrait de leur premier album sorti en 2010

mercredi 11 janvier 2012

la vie est vraiment une grosse pute

Y a-t-il une vie après Talk Talk ?
Je pose cette question absolument fondamentale pour l'auditeur avisé de façon totalement anodine voir désinvolte pour au moins une bonne raison : Tim Friese-Greene, l'autre tête pensante de ce groupe refait parler de lui.
La légende dit qu'après le clash en 1992, il serait devenu ermite, vivant (enfin le terme est assez mal choisi) dans une grotte dans le Larzac, expiant ses pêchés en mangeant des baies de sureau et n'ayant pour seul contact extérieur que la lecture de l'intégrale de Paul Loup Sulitzer. Quand l'homme a été retrouvé, il y a de cela quelques mois, nu (bien évidemment) il n'arrêtait pas de maugréer des termes incompréhensibles dans une langue inconnue de tout un chacun, en se fouettant le corps d'orties plus ou moins fraîches ainsi que de chardons en pleine remontée de sève. D'après les psychiatres dépêchés sur place et après plusieurs mois de traductions intensives, Friese-Greene se croirait responsable de l'insuccès de Talk Talk, affirmant avec aplomb que s'il n'avait pas rejoint le groupe après le premier album, celui-ci aurait connu un succès planétaire et serait encore en haut des charts à l'heure qu'il est. Il vivrait actuellement en institution psychiatrique spécialisée dans les séquelles qu'ont pu laisser sur le commun des mortels les sorties de trois derniers albums de Talk Talk. Il serait heureux, entouré de gens aimants et bienveillants en son égard.
Mais ce n'est qu'une légende.
En 2012, malgré une légende tenace et quelque peu farfelue, Friese Greene devait revenir sur le devant de la scène avec son groupe Heligoland (ne pas confondre avec le groupe australien du même nom oeuvrant dans la dream pop et le slowcore). En 1997, il sort son premier EP (creosote and tar), en 2000 son premier album (heligoland), en 2006 son second (pitcher, flask & foxy movie). Puis plus rien. Enfin presque. Sous son véritable patronyme il sort également, en 2009, 10 sketches for piano trio.
Donc il devait revenir. Mais ne le fera pas.
Pourquoi en parler alors ?
Parce que la vie est une pute qui se fout de la gueule des grands musiciens. Ainsi que de ses auditeurs.
Quelle était l'une des plus grandes qualités de Talk Talk ?
la science du silence, non ?
Hollis l'a appliqué à la lettre en faisant voeu de silence depuis 1998.
Chez Friese-Greene, c'est tout autre chose : le silence créé par Talk Talk était tellement assourdissant qu'il  en est devenu quasi sourd.
Hein ??? Quoi ???
Pour faire simple : Friese-Greene a du abandonner deux albums en cours de production parce qu'il souffre................................d'acouphènes. Rendant l'enregistrement de quoi que ce soit impossible du fait que le silence n'existe plus et devienne un véritable torture permanente.
Alors pour répondre à ma question d'introduction: survivre après Talk Talk n'est décidément pas possible. En condamnant irrémédiablement ses deux têtes pensantes au silence radio, la vie, cette salope, a un sens de l'humour tout de même très particulier.



lundi 9 janvier 2012

Judah Warsky

L'@mi Beach Boy m'ayant grillé sur ce coup, je me permettrai tout de même de toucher quelques mots de Judah Warsky. Le mec visiblement sait faire parler de lui. Pochette qui attire l'oeil (beau portrait nor & blanc), titre d'album fédérateur (painkillers & alcohol, si c'est pas un titre fait pour cartonner en France ça, c'est que je n'y connais rien),aucun élément biographique disponible sur le net, quelques infos jetées avec parcimonie (un album de huit titres à sortir le 05 mars prochain, le gars aurait également un savoir encyclopédique de la musique). Judah Warsky entretient le mystère. Ne laissant parler que sa musique.
Mais quelle musique bordel.
Painkillers & alcohol et asleep in the train devraient faire parler d'eux plus rapidement encore qu'un beep beep en pleine montée de lsd. Imaginez le Grandaddy de sophtware slump reprenant Kraftwerk, vous aurez une petite idée de ce que peut donner la musique de Judah Warsky. Si tout l'album est de ce tonneau, la claque promise le 05 mars prochain devrait être immense. Mais comme disait lapalisse, deux titres ne font pas un album. Alors ne nous emballons pas trop non plus, on est jamais à l'abri d'une déception.
Toujours est-il que jusqu'au 05 mars je guetterai son badcamp pour découvrir les titres restant et remercierai chaque jour que je fais "l'ancêtre" qui m'a aiguillé sur ce coup là. Ses esgourdes sont encore alertes contrairement au reste.
En tous les cas, une chose est sure,comme disait pixar en son temps : jusqu'au 05 mars, Judah Warsky fera le buzz. C'est clair.
en écoute

dimanche 8 janvier 2012

la saloperie du dimanche

Bon comme je reviens à peine du boulot je vais me la jouer grosse mais alors grosse grosse feignasse.
Je vous ai déjà présenté en 2011 cet artiste hors du commun, ce dieu de la chanson française, ce pur génie qu'est François Juno. Sa face A  (l'an 1999) on se l'était déjà prise dans la face ; sa face B, moins violente, reste aussi un grand moment de la chanson française certifiée AOC. Un climax, une apothéose plus proche de l'enfer que du paradis à bien y réfléchir. Mais on s'en fout.
La preuve ci-dessous.

jeudi 5 janvier 2012

ma main dans ton disque

Youpi, ma main dans ton disque revient et c'est Alcest qui a droit à un traitement de faveur. Le chanceux.

mercredi 4 janvier 2012

Dépôt de bilan : ze troisième & last partie

Suite et fin du dépôt de bilan. On va se la faire assez rapide parce que j'ai pas que ça à glander :
Catégorie transgenres :
The Necks : mindset. Jazz, rock, bordel, blip blip, zipa, boum, tchiki et autres onomatopées sont parfaitement de mises pour expliquer ce à quoi ressemble le dernier The Necks. Le premier qui sort "à rien" se loge mon 45 fillette dans les gencives. Mindset ressemble à The Necks, point.
Barn Owl : lost in the glare : Ambient + doom + folk + post-rock = Barn Owl. Synthèse idéale entre Earth et Labradford. La classe quoi.

Catégorie folk pop etc... 
That's all folk :
Kate Bush : 50 words for snow. Kate Bush est grande. Répétez après moi : Kate.....
Cass McCombs : wit's end. Le premier et le dernier morceau de wit's end sont ce qui est sorti de plus beau en matière de pop/folk cette année. Et l'espace entre ces deux extrêmes est excellent. Grand album.
Richard Buckner : our blood. Le meilleur album de Mark Lanegan depuis.......pffffffffffff.........
Josh T Pearson last of the country gentlemen. Salut les losers, je viens reprendre mon sceptre et ma place sur le trône. Alors dégagez, merci.
Bill Callahan : apocalypse. Pas aussi bon que sometimes (qui était un CO indiscutable) mais un Callahan même moyen reste un des meilleurs albums de l'année. N'est ce pas Harry ?
Mirel Wagner : belle découverte que ce premier album ma foi.









Pop my dear :
The Bats : free all the monsters. Les néo-zélandais sont des putains d'enfoirés qui nous collent des branlées dans tous les domaines. Ces mecs ont la classe et sont incapables de sortir quoi que ce soit de vraiment mauvais. Album pop de l'année haut la main.
Gruff Rhys : hotel shampoo. Nouvel album du taré en chef de Super Furry Animals, nouveau CO. Que dire de plus ? rien.
Other Lives : tamer animals. Mine de rien un album hype qui tient la route sur la longueur. Tout n'y est pas exceptionnel mais certains morceaux sont d'une beauté à scier les pattes.
Bill Mallonee : the power and the glory. Dans quoi le classer le Billy : pop,rock, adult rock, christian rock, christian pop ???? On s'en fout son album est vraiment excellent et gagne en épaisseur à chaque écoute.

Pour la suite je vais la faire courte, j'ai une note sur le feu qui devrait réactiver ma main....

rock my bollock :
Psychic Ills : hazed dreams
War On Drugs : slave ambients
Peaking Lights : 936
Deerhoof : Deerhoof vs evil

World, jazz, etc... :
Tamikrest : toumastin
Seun Kuti : from africa with fury : rise
Ebo Taylor : life stories : highlife & afrobeat classics 1973-1980
awesome tapes from africa
Ivo Perelman Quartet : the hour of the star


et enfin oublis éhontés  :
King Creosote & John Hopkins : diamond mine
Frank Bretschneider : komet
Dan Melchior : king of sheep.

Voilà, ce sera tout pour 2011. A 2012 pour de nouvelles aventures.



lundi 2 janvier 2012

Dépôt de bilan : ze second part.

Allez, dernière ligne droite avant l'orgie de petits fours, d'alcool, de produits illicites et autres putes pour clore une année ma foi bien merdique et en démarrer une nouvelle qui a toute les chances d'être pire.
.
Dans la série musiques bizarres mais pas trop  à fort taux de blip, bling et  boum boum, je retiendrai ceci :
Pimmon : the oansome orbit. Paul Gough sort un sommet d'électro bruitisto-douçâtre sous haute influence Autechrienne dans une indifférence quasi-générale. Si j'étais pas Dieu, face à tant d'ingratitude, je me flinguerais.
Sandwell District : sandwell district. Dans la série Plastikman, sors toi les doigts du cul et pond nous un album digne de ce nom en matière de minimal techno, je demande le rejeton italien Sandwell District. Rien que immolare, premier morceau de cette bombe thermonucléaire, renverrait presque Richie Hawtin jouer aux légos.
Lucy : wordplay for working bees. A croire que les allemands deviennent de véritables billes en matière de techno et autres musiques virtualoélectroniques. En gros pour chercher un bon album dans cette catégorie, cassez-vous en Italie. Il doit y avoir un vivier là-bas. C'est pas possible autrement.
James Blakejames blake. Bon D'Angelo, t'es mignon mais plutôt que de montrer aux autres comment faire un excellent album soul en épurant au maximum le dubstep, tu vas te remettre au boulot fissa et nous en pondre un nouvel (album, je précise) en 2012. Merci.
Jamie Woon : jamie woon. L'année dernière il y avait north de Darkstar,cette année c'est l'album de Jamie Woon dans la catégorie dubstep sa pute qui a tout déchiré sur son passage. Seul problème et pas des moindres : tout le monde s'en est royalement battu le coquillard. Pourtant in the night air est un putain de grand morceau et Jamie Woon un touche-à-tout de génie. Son album est l'un des meilleurs dans la catégorie électropoputassière.
A noter également : le bad vibes de Shlohmo, le lights out de Kate Simko, le lay down real slow de l'omniprésent Pimmon.

Dans la catégorie françaises barrées (parce que les français sont incapables de sortir quoi que ce soit de bon, n'est ce pas Miossec ?):
Half Asleep : subtitles for the silent versions. Ok, Valérie Leclercq n'est pas française mais Belge (comme Johnny). En plus elle chante la plupart du temps pas en français (comme Johnny). Certes. Mais elle a sorti un putain d'album, habité, exigeant par moment dérangeant d'un accès peu facile sous la haute responsabilité de Nico et Mark Hollis. Rien que pour ça et aussi parce qu'une fois rentré dedans on finit par avoir du mal à s'en sortir, il faut écouter Half Asleep (pas Johnny le belge hein). C'est un ordre.
Mansfield Tya : nyx. L'album français le plus dérangé de l'année vient de Nantes. Je ne dirais rien quant aux prisons mais dans la série concept-album polyneuroné, pas bien dans sa tête et monstrueux  Camille peut aller se rhabiller, retourner jouer aux barbies voir arrêter de faire de la musique (oui c'était de la musique qu'elle faisait Camille, ne soyez pas de mauvaise foi, merci). Rien que pour cette raison il faut écouter nyx. Ce n'est rien moins qu'un ordre.
Delphine Dora : a day in contrast. Bon là j'avoue : je la mets où la miss Dora ??? dans le français ??? l'électro ??? le classique ?? le bizarre ????  Comme c'est une copine d'Half Asleep, je voulais pas la dépayser, lui faire peur ou qu'elle se sente seule, je la range donc du côté des françaises. Sinon à part ça a day in contrast c'est bien ???  Si je le mets dans les albums de l'année à écouter c'est que ça doit l'être. De toute façon, il faut l'écouter pour s'en rendre compte. Et là c'est encore un ordre.
 A écouter également (et là ça me troue un peu le fondement voir ma fierté parce que qu'est ce que j'ai pu le descendre celui-là) : la taille de mon âme de Daniel Darc, seul album français audible cette année (ou alors j'ai fait l'impasse sur quelques disques ces derniers temps.).
Bon sur ce je vous laisse parce que là j'ai pas que ça à foutre. J'ai un troisième dépôt de bilan à préparer pour demain moi.

dimanche 1 janvier 2012

la saloperie du dimanche.

La saloperie du dimanche se politise en ce 1er jour du calendrier électoral 2012  : Bonne et heureuse année 2012 de la part de l'UMP.

Et la saloperie vous souhaite également  une année 2012 pleine de bouses. (avouez que c'est pas trop mal parti jusque là)