dimanche 4 décembre 2011

la saloperie du dimanche

Vous pensiez, avec justesse par ailleurs, que j'avais touché le fond avec François Juno la semaine dernière ?
Que je ne pouvais pas faire pire ? Que là on avait atteint une sorte de nirvana, de climax dans ce qu'il y a de pire en "chanson" française. Détrompez-vous. La chanson française a des ressources insoupçonnées.
La preuve avec ce monument : les filles de janzé. Déjà la pochette donne un indice du niveau atteint. Je ne sais pas exactement ce qu'il faut retenir en premier là dedans : le nom du chanteur (un nom qui a du chien ma foi), sa tête ( l'ancêtre de MacLovin de supergrave) ou ce qui en découle : le titre (croire à l'amour,c'te blague tiens) ?
Puis si vous osez mettre la musique, vous comprenez.
Comprenez que le contenant n'est rien ou si peu à côté du contenu. Qu'on touche au sublime dès les premières notes. Que les deux influences principales de Philippe Mordan c'était Taxi Girl et Charlie Oleg. Pour la musique. Ainsi que Barbelivien en pleine descente d'acides pour les paroles.
Si après ça vous avez toujours envie de l'écouter, je ne peux plus rien pour vous. C'est que vous êtes aussi ramassé que moi et je doute que ce soit un compliment.

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