jeudi 29 décembre 2011

dépôt de bilan : ze first part

Faire ou pas faire, là est la question.
De quoi me direz-vous ?
Le marronnier de fin d'année, le truc qu'on trouve entre la bûche, les cadeaux et la dinde aux marrons. Vous savez : le récapitulatif  de fin d'année quoi. La liste des meilleurs souvenirs, où chacun est persuadé de détenir LA vérité sur ce grand crû qu'était 2011.
Je sais pertinemment que vous l'attendez toutes et tous. Mon classement. Je le sais parce que je suis omniscient. Je détiens le savoir, la vérité. Sur tout. Notamment sur la matière musicale. Mon savoir à ce propos est incommensurable.
Néanmoins, une question d'ordre éthique ma traverse l'esprit :  le bas peuple a-t-il besoin de mes judicieux conseils éclairés pour trouver une nouvelle voie, pour comprendre qu'il se trompe ? Comme disait mon maître à penser, un certain Charles, le bas peuple est un veau. Donc non.
Bon allez, je déconne.J'arrête mon délire mégalomaniaco-mystique pour revenir sur le plancher des vaches.
Enfin presque.
Disons que cette année, faire une liste du meilleur au moins mauvais aurait tendance à me briser les bonbons façon puzzle. Disons que je parlerais plus de disques m'ayant marqué dans toutes les catégories confondues. Du moins celles que j'écoute régulièrement.
Commençons par ce qui fait mon identité : les musiques extrêmes (mais pas trop hein) et bizarres (ça en revanche...)
Cette année rien qu'en métal et autres bizarreries, ce fut une année féconde. Ce que je retiendrai donc :
- Blut Aus Nord : 777 sect(s) et the desanctification ou comment Vindsval, bas normand extrémiste mal élevé jusque là, apprend à se tenir en société sans roter/vomir à la gueule des gens qui l'entourent. Exploit qui lui permettra d'avoir un article sur le très influent mais pas spécialement logique webzine pitchfork (qui va coller en 41ème position l'album de Liturgy  dans les albums de l'année sans en faire mention dans le top metal, allez comprendre quoi que ce soit vous)
- Septic Mind : the true call. La découverte de l'année me concernant en matière de funeral doom. Trois morceaux intenses, barrés, psychédéliques ou comment apprendre le funeral en braquant les dealers de Bardo Pond.
-Corrupted : garten der unbewusstheit. Fukushima n'était pas un accident mais une T.S pratiquée par des mecs qui venaient d'écouter le dernier Corrupted en boucle. Provoque donc des dommages irréversibles. Avant l'écoute retirer tout ce qui peut être tranchant de la pièce ainsi que tout ce qui peut s'apparenter à du cordage.
-Earth : angels of darkness, demons of light. Ou la relecture fun et enjouée sur un rythme particulièrement endiablé de Tinariwen. Enfin je crois.
-Esoteric : paragon of dissonance. Double album charmant de 93 minutes à propos des oiseaux, de la nature, du renouveau du printemps nouvellement renouvelé chaque année. Un disque qui scrute au fond des yeux l'éclosion de chaque fleur, l'arrivée de chaque bourgeon. Un message de paix, d'amour et d'espoir. Même commentaire final que Earth.
Altar Of Plagues : mammal. Le premier qui cite le mama de Genesis à propos d'Altar Of  Plagues se prend l'intégral de Mae en pleine gueule. Si on vire le troisième morceau, gonflant et sans intérêt, c'est du solide voir du bon sordide. Mention spéciale pour neptune is dead, impressionnant.
Comatose Vigil : fiumus, non sumus. Ahhhhhhhhh..... le funeral c'est sympa. Le russe plus particulièrement tiens. Après Septic Mind, quoi de mieux pour purifier l'atmosphère de toutes ces drogues dangereuses pour l'organisme qu'un petit fiumus de derrière les fagots. Hein ?? Rien.
A retenir également entre autres douceurs: le double live de Negura Bunget, focul viu, le doom of the occult de Necros Christos, le doomsday de Sect, le outer isolation de Vektor et dans une moindre mesure the destroyers of all de  Ulcerate et in nomine odium de Haemoth.

Maintenant passons au bizarre audible (en gros l'ambient) :

-Daniel Thomas Freeman : the beauty of doubting yourself. Ou comment ne pas se payer de séances chez le psy voir se les faire payer sans débourser quoi que ce soit. Sortir un disque comme psychothérapie n'est pas d'une grande honnêteté monsieur Freeman. Je trouve même le procédé particulièrement lamentable. Je ne vous félicite pas.
-Anthony Paul Kerby & Thomas Weiss : distant shadows. Oui Sting, je vais te rendre ton cd new age tantrisme et onanisme. Ok. Par contre n'oublie pas de me refiler le Thomas Weiss, please. Merci.
-Yellow 6 : merry 6mas : drifting for the horizon. Labradford vient de sortir un nouvel album. C'est magnifique. Mais par contre il serait bien qu'ils arrêtent de prendre leurs auditeurs pour des cons en se faisant appeler Yellow 6. C'est drôle une fois mais à la longue c'en devient fatigant.
A retenir également : the drawing of the line de Emuul et le Alva Noto + Sakamoto : summvs.
Allez, ça suffit pour ce jour. Demain j'essaierai de caser tout le reste.

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