dimanche 31 juillet 2011

la saloperie du dimanche

Je dédicace cette saloperie à tous les profs corrigeant des écrits de merde que je connais de près comme de loin.
Voyons aujourd'hui la copie de la jeune Corinne Hermès : si la vie est un cadeau.



Nous, c'était du bleu => bleu d'auvergne, roquefort ?  tu m'étonnes que c'était mal parti
Un ciel d'été=> vu l'été de merde qu'on a eu...
Un océan transparent => t'as vu ça où ?
Nous, nous étions deux => pas étonnant, nous tout seul n'aurait eu aucun sens
Et l'on s'aimait à faire arrêter le temps=> non mais n'importe quoi
Mais le temps nous a trahis=> il est implacable et ne trahit rien, débile comme idée.
Alors pourquoi m'avoir promis la terre entière=> faut arrêter la colle et de croire au prince charmant
Notre amour aurait suffit=> suffit à quoi ? vivre d'amour et d'eau fraîche ?
Je ne voulais pas de bonheur imaginaire=> mais ma pauvre conne, le bonheur n'est qu'imaginaire, atterris !!
Si la vie est cadeau=> ça se saurait si c'en était un
Refrain
Si la vie est un cadeau
Cadeau donné cadeau repris cadeau volé
Prends l'amour comme un cadeau
Cadeau donné cadeau repris cadeau volé
Le bonheur est trop court

non mais c'est quoi ces rimes de merde sur ce refrain ??? Cadeau donné repris volé ???  Pour le prochain je suggère :
Refrain (à peine plus pourri que le vrai) :

si la vie est un cadeau, 
c'est qui qui dit qui y est
ton amour est  un fardeau
c'est qui qui dit qui y est
et ton zob est trop court.


Et bien ma jeune amie, c'est pas avec une copie comme celle là que vous allez vous en tirer. Le texte est d'une pauvreté affligeante, les idées développées ridicules, franchement je ne vois pas ce qu'on va pouvoir tirer de ce texte. A la limite je ne vois guère que l'eurovision pour prendre ce texte.
C'est mauvais = 1/20


jeudi 28 juillet 2011

our blood

Mon dieu,
serait-ce possible ?
Pour ma dernière note je m'enflammais pour le dernier (et excellent) War On Drugs et là, aujourd'hui, entre deux tartines de pain et un café brûlant, je tombe en arrêt sur le our blood de Richard Buckner. Le truc dangereux par essence. Et insidieux.Je ne compte plus le nombre d'accidents domestiques  causés par ce genre de disque : et vlan une brûlure au troisième degré sur les cuisses due à la tartine de pain tombée violemment de la bouche directe dans la tasse de café. Et paf les griffures de chat sur la gueule après avoir eu l'idée saugrenue de vouloir oindre de beurre sa douce toison et d'avoir surtout essayé de le tremper dans le café brûlant. Le genre de disque qui fait qu'on s'arrête de penser, de réfléchir, pour ne plus écouter que ça. Pour lequel le temps ne veut plus rien dire, qui permet de d'arriver la gueule enfarinée  au boulot avec 3/4 d'heures de retard avec ce gros prétexte de merde :
- "euh désolé j'étais en compagnie de Richard Buckner, il a pas voulu me lâcher ce salaud".
Bien sur vous omettrez de préciser qu'il s'agit d'un disque dont vous venez juste de terminer l'écoute. On a sa fierté aussi hein.
Et quand un curieux vous demandera : c'est qui ce Richard Buckner ? Il ne vous restera plus qu'à dérouler les superlatifs de rigueur et déployer les avirons pour espérer vous sortir de ce faux pas. Bien évidemment quand vous évoquerez Barzin, Mark Lanegan, American Music Club,  l'americana, le folk, enfin tous ces trucs de hippies dégénérés écoutés par deux pelés trois tondus, on vous fera comprendre gentiment que votre place n'est plus ici. Que ce genre de prétextes de merde pour expliquer vos retards quotidiens constitue une faute grave qu'il ne faudra plus laisser passer. On vous préviendra une fois, deux tout au plus.Mais ces cons là, qui ne connaissent pas our blood, ne comprendront jamais le calvaire que vous endurez. L'envie d'appuyer de façon automatique sur play une fois les neufs morceaux terminés, d'écouter l'album jusqu'au bout et de recommencer, ad vitam. Personne ne pourra vous comprendre, non, personne. Et c'est pour cette raison que vous vous retrouverez d'abord au chômage puis à la rue, squattant chez les rares amis qu'il vous reste pour écouter inlassablement our blood. Votre clochardisation, inéluctable de toutes façons,  se fera selon le degré de compréhension de vos amis.Au bout de quelques jours ou mois tout au plus arrivera l'instant où vous finirez vos jours seul, où vous comprendrez que l'unique responsable de votre déchéance se nomme Richard Buckner. Et alors dans vos derniers instants, lorsque votre souffle s'amenuisera,  qu'il vous restera un tant soit peu de lucidité, vous maudirez l'excellence de thief, d'hindsight enfin bref de tout l'album de cette saloperie de Richard Buckner.
Alors un conseil : n'écoutez pas our blood ou alors à vos risques et périls. Vous voila prévenus.

mardi 26 juillet 2011

les drogues c'est bon.

Youhouuuuuuuu !!!!!
Putain.
Enfin un album que je kiffe en grand en ce moment.
J'ai cru que ça reviendrait jamais.
Du rock indé US simple, accrocheur, efficace. Des mélodies à foison, une prod' qui emporte tout sur son passage, une sorte d'Oasis sans le côté arrogant/con/poseur/donneur de leçon des frangins Gallagher couplé à  la modestie de Yo La Tengo, l'ambition du U2 des années 80 sans le côté précheur de merde de Bono.Vous allez me dire que ça peut pas exister un truc pareil. Dans ce cas, jetez une oreille sur Slave Ambient,  le dernier album de The War On Drugs. Y a rien de vraiment nouveau là-dedans, ça se permet de mixer trente ans de rock indé US et de pop anglaise (parfois j'ai l'impression d'entendre des nouveaux Waterboys période this is the sea gonflés aux hormones qui auraient écouté du Springsteen, Dylan en boucle ou alors le shoot speed/kill light de Primal Scream sur original slave) mais le résultat est d'une telle évidence, les mélodies accrochent les oreilles de façon si simple et laissent leur empreinte de façon si durable que ça en devient une sorte de miel dont on a du mal à se défaire.
Est-ce que ça dépassera l'été pour se hisser en tête des podiums d'ici la fin de l'année, j'en sais pour l'instant foutre rien. Tout ce que je sais c'est que War On Drugs sort le disque indie dont j'avais besoin en ce moment. Quelque chose d'ambitieux ( il est clair que ce sera le carton assuré quand il sortira en septembre : c'est aussi gros que du U2 années 80  ou 2000 avec la copie canadienne Arcade Fire), de simple, d'immédiat tout en tentant des trucs limite expérimentaux et ce avec un son énorme (come to the city = Dylan + U2 produit par Spector.).
Bon c'est clair, ça change de ce que j'écoute habituellement : c'est pas du métal, de l'expérimental c'est pas obscur, mais parfois le cerveau (du moins le mien) a besoin de s'aérer, d'écouter des choses simples, de revenir aux fondamentaux, à des trucs qui te feront bouger la tête comme un clébard à l'arrière d'une R12 gordini avec le sourire aux lèvres en te mettant sur off au niveau réflexion. C'est pas grand chose mais quand c'est réussi, comme cet excellent slave ambient, ça fait un bien fou. Et rien que ça c'est déjà beaucoup.


Autant dire que je ne suis pas le seul à avoir craqué dessus, l'@mi beach boy semble en avoir la même opinion que moi. S'il le dit lui aussi c'est que ça doit pas être mauvais.

dimanche 24 juillet 2011

la saloperie du dimanche

Quand tu serres mon corps,
tout contre ton corps,
comme un volcan qui dort,
se réveille encore
je suis femme,
sans armes,
pris au piège d'un charme trop fort

Oh putain j'en chialerais tant c'est beau.




Pacifique,
je t'aime.


vendredi 22 juillet 2011

maisons et travaux

Non, je ne suis pas mort. Pas encore.
je me remets doucement de deux semaines de merde. Je suis donc en vacances.
En revanche je ne me souviens pas avoir demandé mes congés d'été en plein mois de novembre mais bon...on fera avec.
Pour reprendre les hostilités commençons avec un disque de gamins (?) qui n'ont pas du connaître les années 80 mais arrivent à les fantasmer de façon relativement crédible.
A vrai dire, je ne connais pas grand chose de Gardens & Villa. Le peu glané ça et là sur le net ne m'a pas plus renseigné que ça. Ils sortent de nulle part (Santa Barbara) et pourraient bien y retourner après écoute de leur premier album. Qu'on se le dise, ce n'est pas mauvais, il y a même de très bonnes choses (chemtrails ainsi que le tubesque et très New Orderien star fire power par exemple) mais rien qu'on ait déjà entendu ailleurs des centaines de fois en plus passionnant.
Pourquoi faire une note sur eux alors ? Parce qu'au delà du fait que Gardens & Villa ne soit pas un album indispensable, il permet de pouvoir se distraire quelques instants en alternant le moyen et le très bon et ce de façon relativement curieuse. L'album se décline en deux phases : la première présente la face la moins intéressante du groupe sur les cinq premiers morceaux. En revanche sur la seconde, c'est franchement pas mal du tout (bon ok les choeurs Arczade Firien sur carrizo plan auraient pu être évités et le dernier morceau est assez mauvais). En somme si le groupe se débarrasse de ses tics et influences canadiens (Arcade Fire est tout de même une plaie, au même titre que U2 dans les années 80), on devrait tenir là un petit groupe sympa fait pour durer quelques jours, capable de reposer les oreilles entre deux albums de métal ou d'ambient. Pas grand chose certes mais on passe le temps comme on peut.

vendredi 15 juillet 2011

ma main dans ton disque

Salut à tous,
je sais, je me fais rare en ce moment mais je m'écoute en boucle le dernier CO pondu par l'ex Diabologum Michel Cloup. Notre silence est un disque magnifique, tendu, juste sublime. Cloup dompte le silence, le fait sien au point de le tendre de façon inconsidérable. Les textes sont irréprochables, d'un humour omniprésent, légers, empreints d'un dadaïsme fort bienvenu en ces temps moroses.
NNNNNNNNNNNNoooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnn , je déconne.
L'ami Esther en parle très bien .  Si bien que je n'ai rien à ajouter sauf une chose : que la condescendance des journaleux musicaux à son égard commence à me les briser menu. L'album de Michel Cloup est chiant comme une année sans baise (autant dire inimaginable) et le fait qu'il reforme, avec Michniak, Diabologum n'est pas étranger à cette clémence dont il bénéficie. Alors qu'on arrête les copinages et toutes ces conneries et qu'on finisse par lui dire à Michel  : tu sais Michel :  ton album, il vaut pas un clou.

lundi 11 juillet 2011

the beauty of depression

Quel con a dit que la musique devait être un truc pour faire la fête, éviter de réfléchir, quelque chose de dansant, gai qui permet de se libérer dans sa tête, oublier ses soucis ? Si jamais je le croise cet imbécile, je lui claque le baigneur et lui explose la tronche façon puzzle. Et je lui colle, seul dans une pièce avec le volume sonore à fond, the beauty of doubting yourself de Daniel Thomas Freeman. M'en vais lui faire changer sa perception de la musique à cet abruti moi. Ça lui apprendra.
Donc : Freeman est l'un des mecs de Rameses III, groupe free-folk/drone/ambient relativement inintéressant ayant à son actif une bonne demi douzaine d'albums chiant comme la lecture d'un traité de philosophie comparative entre Heidegger et Garcimore rédigé en araméen par un Stevee Boulay sous acides. Limite purge.
The beauty of doubting yourself est un triptyque.
L'album commence par deux drones de la mort qui tue. Une demi-heure dans le trou du cul d'un monde souterrain bien malsain, flippant où ne règne qu'humidité, peur, dans lequel ne subsiste aucune lumière, rien. En comparaison the descent, film de la peur sur des spéléologues amateurs en mal de sensations fortes, c'est winnie l'ourson au pays des bisounours. Immersion totale dans l'esprit malade, noir, désespéré de Freeman. C'est oppressant au possible, traversé de quelques trouées mélodiques (au bout d'un quinzaine de minutes de drone tout de même), de spiritualité (on y entend quelques voix/chants au lointain, signe d'une présence, d'une vie, et encore....), mais le sentiment dominant reste celui qu'on ne sortira pas d'ici vivant, ou alors en miettes. Le genre de morceaux qui n'incite pas à poursuivre l'aventure ou alors avec une corde et une poutre suffisamment solides pour supporter tout le poids du désespoir.
La seconde partie, composée de trois morceaux, plus courts, présente un Freeman émergeant peu à peu de son état léthargique. Les morceaux sont encore sombres, inquiets, mais plus désespérés. On y perçoit une mélancolie tenace ( le morceau titre notamment), des trouées lumineuses s'échappant de sous un épais vernis de drone oppressant ( le magnifique the might of angels) ou encore une inquiétude sourde. Le froid fait place à un réchauffement inattendu. Bon c'est pas encore le plein soleil, ni la fête au village, mais il y a de la vie, un soupçon d'espoir dans cette musique.
Réchauffement confirmé par la beauté des drones d'elegy and rapture et surtout de staring into light.
Elegy and rapture confirme ce retour à la lumière, lointain cousin du little red robin hood hit the road de Wyatt :  la mélancolie à la comissure des lèvres, les yeux encore rouges, le visage ravagé. Mais cette saloperie de mélancolie se retrouve balayée d'un revers de la main par l'acceptation d'un deuil commençant à s'estomper. The beauty of doubting yourself se conclue enfin par un staring into light apaisé, long morceau d'une douzaine de minutes, simple, rayonnant, presque solaire, véritable hymne à la vie, retour en grâce et fin d'un processus dépressif.
Outre la beauté intrinsèque de cet album, ce qui m'a littéralement cloué sur place, scotché, c'est l'humanité qui s'en dégage. La musique comme témoignage d'une psychothérapie, d'une évolution positive, vraie, c'est suffisamment rare pour être remarqué. Quand en plus cette humanité s'exprime au travers d'une musique électronique faite de drones, je me dis pour le coup qu'il s'agit presque d'un exploit que de parvenir à la rendre aussi humaine. La composition de cet album a été pour l'auteur un processus douloureux qui a duré six années. The beauty of doubting yourself en est le témoignage plutôt brillant mais amène plusieurs interrogations. La première est quelle direction prendra la musique de Rameses III après la parution de cet album ? la seconde, plus vache, quand va-t-il nous refaire une dépression ?

Autant le dire, je ne suis pas le seul dans la blogosphère à avoir trouvé cet album magnifique. Je rejoins complétement  l'avis de Little Reviews, ici mais contrairement à lui, j'ai accroché dès les premières secondes. Les trente premières minutes m'ont littéralement soufflées. Mais bon, pour que ça m'atteigne autant, peut-être suis-je un dépressif qui s'ignore.



dimanche 10 juillet 2011

la saloperie du dimanche

voilà ce qui arrive quand on écoute trop de merdes, qu'on  a été bercé trop près du mur des années 80, on en a des séquelles et quand il s'agit de passer à l'acte, de faire un disque, ben..........



Je précise pour ceux qui ne connaîtraient pas : Zlad est le délire d'un comédien australien Santo Cilauro, qui a du légèrement être traumatisé dans sa jeunesse par les années 80 de façon visuelle et musicale. Un homme de goût en somme.

mercredi 6 juillet 2011

coma

Autant vous prévenir : ce blog va être mis sous coma artificiel pendant une grosse quinzaine de jours. Non point que je parte en vacances mais je m'apprête à commencer une série de journées de boulot de douze heures avec peu de repos entre deux. Autant dire que ça va être long, très long jusqu'au 22 juillet date officielle d'entrée en vacances. Il y aura peut être quelques notes mais pas ce sera encore moins régulier qu'à l'habitude. Déjà que...

lundi 4 juillet 2011

kate simko

les femmes dans la techno, ......, gna gna gna, ......ouais on sait, c'est toujours les seconds rôles qu'elles occupent. En même temps : c'est normal...c'est excitant !!!! c'est vital... ça créé des sensations. La techno est donc  un monde exclusivement peuplé de mâles en rut si bien que, quand on voit débarquer une jeune donzelle innocente, frêle, fraîche dans ce monde de brutes priapiques, on finit par prendre peur, vouloir la surprotéger et tout le toutim. Mais non bordel !!!! Avec son album lights out, Kate Simko prouve qu'elle est parfaitement montée, prête à en découdre face à n'importe quel pervers libidineux voulant s'attaquer à son joli minois. Lights out, sorti en mai dernier, est un  bon album de techno/house rivalisant sans problèmes avec n'importe quel Moodyman ou Lawrence. Kate Simko fait dans la deep house, la techno sobre où le plus important n'est pas d'ajouter des mélodies surchargées sur des beats bourrins ( les dernières productions des Chemical s'en chargent très bien pour notre plus grand désespoir) mais plutôt d'élaguer au maximum. Quitte à ne laisser que la peau sur les os. Il y a bien quelques beats rachitiques enveloppés de mélodies sobres, minimalistes pour rendre le tout plus attrayant mais l'ensemble est tout de même d'une sobriété frisant l'ascétisme. Ce n'est pas aussi extrême que Tommy Four Seven et son primate primaire (grand disque de techno sorti cette année par ailleurs), c'est bien plus abordable, mais ils partagent les mêmes valeurs : arriver à être puissant, hypnotique en épurant au maximum, ne laissant que le minimum vital quitte à s'aventurer dans l'ambient (machine's mantra par exemple). Lights out est donc le parfait contre-exemple de l'album de house à s'écouter en boîte en dansant comme un décérébré,c'est un disque à s'écouter au contraire seul, au casque afin de pouvoir profiter au maximum des subtilités qu'il est capable de proposer.
Quitte à continuer dans les clichés de merde, faisons dans le cliché pachydermique :  il suffit d'être une femme pour apporter un peu d'esprit dans un monde de brutes. Malheureusement, quand on écoute lights out on se dit que c'en est tellement rachitique, si épuré qu'il faut être également anorexique pour sortir un album pareil. Un disque on ne peut plus féminin en somme.
Allez y, frappez moi, j'aime ça.


dimanche 3 juillet 2011

la saloperie du dimanche

retour dominical avec Agathe (ze blues) : c'est normal, c'est excitant, c'est vital, ça créé des sensations.
Je ne sais trop quoi dire pour décrire ce CO à part qu'il illustre tout à fait ce que furent les années 80 pour qui a grandi à cette époque : un putain de cauchemar pour les gens de bon goût comme moi étant doté de nerfs auditifs en parfait état de fonctionnement reliés à un encéphale d'une qualité exceptionnelle. Les dommages causés par cette décade sur mon petit être fragile furent irréversibles. Ajouté à cela l'écoute hebdomadaire de Frédéric François ou Michel Torr et vous comprendrez aisément mon attirance pour les musiques extrêmes. C'était Myrrhman en direct du divan de son psychologue, essayant tant bien que mal de se justifier du pourquoi du comment il  écoute autant de merdes. Merci à vous.