mardi 14 septembre 2010

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Quand la tête pensante (Chris Abrahams) du trio magique qu'est The Necks sort un album solo ça donne quoi ?
Alors, c'est relativement simple : ça donne une variation en huit mouvements de son instrument de prédilection : le piano. Ainsi que toutes ses déclinaisons. Ça va donc du meilleur (there he reclined, fly them) au chiant (un bon paquet des morceaux de play scar) en passant par l'atroce ( the same time : wrealth de Talk Talk revisité par Charlie Oleg, à se flinguer). Les genres abordés sont divers : l'expérimental casse-bonbon, le jazz casse-burnes, le classique gonflant à la Satie,  l'expérimental convaincant, le jazz et le classique.Bref, si votre bulbe n'est pas complétement ramollo, et  que j'arrive à causer le français correct, vous aurez compris que, si on excepte deux morceaux sur les huit, c'est atrocement casse-bonbons, relativement prétentieux ( la plupart des morceaux tournent à vide) et très décevant quand on est comme moi un fan de The Necks. En outre, pour rajouter au côté casse-burnes, les morceaux sont d'une longueur parfois effrayante. Les onze minutes de bird & wasps donnent l'impression qu'elles s'étirent sur plus d'une trentaine de minutes supplémentaires. Les huit autres de running out ne mènent nulle part et donnent envie de s'enfuir à toutes jambes. Et je préfère zapper le reste, pas mieux.
Par contre, on peut lui trouver certaines propriétés assez étonnantes.Vous vous sentez ballonné ?? ça fait trois jours que vous et vos toilettes vous ne vous causez plus, que vous vous faites la gueule ??? Les pruneaux, le microlax ou le normacol n'ont plus de secrets pour vous mais restent sans effets ??  Mettez play scar dans votre platine, zappez les deux premiers morceaux, branchez votre casque d'écoute puis appuyez sur play. Effet laxatif garanti. Où que vous soyez.

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