mardi 21 septembre 2010

The Harvey Girls

Il serait peut-être temps d'y faire quelque chose. Vous ne trouvez pas ?
Non , je ne vais pas m'aventurer à parler politique, économie ou philosophie. Bien que... mon analyse serait tellement fine dans ces domaines que quiconque me lirait verrait son QI s'élever d'au moins soixante points. Mais bon,là n'est pas mon sujet aujourd'hui.
Beach Boy, loué soit lui-même, en a parlé dans la dernière note de son magnifique blog  et j'en remets une couche. Il serait donc temps qu'on en parle vraiment. Qu'ils aient une reconnaissance qui aille au-delà de deux fondus de musique qui se mettent tout et n'importe quoi entre les oreilles pourvu que ça sache aligner deux notes correctement. Qui ?  Harvey Girls. Kesako ?  Melissa Rodenbeek et Hiram Lucke. Américains de leur état. De l'Oregon pour être plus précis. A part ça ? Physiquement plus proche de Yo La Tengo que n'importe quel groupe hype de merde (au hasard Antony ou Maximum Balloon, au hasard hein), The Harvey Girls se fout complétement des apparences pour se concentrer sur la seule chose qui importe ici : la musique.
La preuve qu'ils s'en branlent des apparences ??  la pochette de I've been watching a lot of horror movies est un exemple de ce qu'il faut éviter de faire pour vendre des disques. Franchement les photos de vacances de l'oncle du Pérou dans la Cordillères Des Andes, c'est tout de même d'un moche.
Et la musique me direz-vous. Ben comme l'a dit BB, on dirait du Tinariwen qui copulerait avec les Flaming Lips sous l'oeil bienveillant de Beck voire d'Animal Collective.Du grand n'importe quoi absolument jouissif. Ça se barre dans tous les sens, passant de la world à la pop, du rock à l'expérimental, du folktronic à ce que vous voulez car tous les genres abordés ici sont réussis. Le tout avec une unité qui sidère.
En somme, c'est un putain de bol d'air frais fait dans la cuisine avec les moyens du bord et surtout pas mal d'idées à la seconde. Et un tube absolument énorme : a letter to the bees.
Moralité:  jamais plus je ne dirai de mal de Beach Boy. Tous les jours je me prosternerai devant son effigie, nu comme un ver, en écoutant béatement les conseils forcément judicieux de mon e-pote. Voilà pour mes résolutions de fin d'année. Et comme d'hab', les résolutions sont faites pour ne pas être tenues. Faut pas déconner non plus.

A Letter to the Bees from the harvey girls on Vimeo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire